Deux civils ont été tués et deux blessés dans un bombardement ukrainien sur la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué vendredi le gouverneur de ce territoire soumis à des frappes répétées ces derniers jours.
Une nouvelle vague de drones a frappé Kiev tôt vendredi, sans faire de victimes, selon son maire Vitali Klitschko.
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Depuis plusieurs jours Moscou affirme que la région russe de Belgorod, proche de la frontière, est soumise à des frappes ukrainiennes et fait l'objet d'incursions. Au même moment, l'Ukraine dit préparer depuis des mois une contre-offensive d'ampleur.

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NOUVEAU BILAN


Au moins quatre civils ont été tués et 27 blessés vendredi dans des bombardements sur la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, où la capitale Kiev a subi une sixième vague de frappes en six jours, selon le dernier bilan publié ce soir.


La région de Belgorod est visée depuis plusieurs jours par des frappes d'une intensité sans précédent en territoire russe depuis le début du conflit avec l'Ukraine en février 2022.

VOLODYMYR ZELENSKY


Dans un discours publié sur les réseaux sociaux, le président ukrainien a remercié "tous ceux dans le monde qui comprennent à quel point il est crucial que nous l'emportions sur le russisme dès maintenant et sur les terres ukrainiennes". Il a estimé que cette victoire était "cruciale pour toute nation voisine de l'État terroriste de Russie". 


"Je suis sûr que nous assurerons cette sécurité et que nous apporterons à l'Ukraine, à l'Europe et au monde libre, la victoire face à l'agression russe", a encore affirmé Volodymyr Zelensky.

ANALYSE


Sur LCI, le correspondant européen de Libération, Jean Qautremer est revenu sur la contre-offensive ukrainienne. Il a estimé que "laviation russe est utilisée uniquement comme une artillerie en vol" tandis que les "Ukrainiens, eux, combattent sur le modèle de l'Otan, ils cherchent la supériorité". Une analyse à retrouver ici :

BELGOROD


Au moins deux civils ont été tués et 21 blessés vendredi dans des bombardements sur la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, où la capitale Kiev a subi une sixième vague de frappes en six jours.


La région de Belgorod est visée depuis plusieurs jours par des frappes d'une intensité sans précédent en territoire russe depuis le début du conflit avec l'Ukraine l'an dernier. Vendredi, le gouverneur régional a affirmé que des obus tirés par les forces ukrainiennes s'étaient écrasés sur une route près de la ville de Chebekino, située à une dizaine de kilomètres de l'Ukraine et fréquemment bombardée.

ADHÉSION "IMPOSSIBLE" AVANT LA FIN DE LA GUERRE


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu vendredi qu'une adhésion de son pays à l'Otan, que Kiev réclame avec insistance, serait "impossible" avant la fin de la guerre en cours avec la Russie. "Rejoindre l'Otan est la meilleure garantie de sécurité pour l'Ukraine (...) mais nous comprenons que nous n'entraînerons pas un seul pays de l'Otan dans une guerre", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse commune avec le président estonien Alar Karis.


"Par conséquent, nous comprenons que nous ne deviendrons pas membre de l'Otan tant que durera cette guerre, pas parce que nous ne le voulons pas, mais parce que c'est impossible", a-t-il ajouté. Il s'agit d'un rare aveu du président ukrainien, qui a multiplié les pressions depuis le début de l'invasion russe pour que son pays intègre au plus vite l'Alliance atlantique et l'Union européenne.

CONDAMNATION


Sur Twitter, le ministère des Affaires étrangères français a condamné "avec la plus grande fermeté" les frappes russes qui ont visé Kiev. "Elles ont de nouveau ciblé délibérément des objectifs civils, confirmant que la Russie fait de la violation du droit international un levier assumé au service de son agression".

"PAS UN FILM"


Lors d'une conférence de presse, Volodymyr Zelensky est revenu sur la contre-offensive à venir de l'Ukraine. Il a rappelé qu'ils ne s'agissait "pas d'un film" et qu'il était difficile de décrire à l'avance comment cela se déroulerait. "L'essentiel c'est que la Fédération de Russie le voie, et non seulement le voie, mais aussi le ressente", a estimé le président ukrainien.

ARSENAL NUCLÉAIRE


Les États-Unis sont dits prêts à respecter les limitations du nombre d'ogives nucléaires fixées par l'accord de non-prolifération New START les liant avec Moscou "tant que la Russie fera de même", a assuré aujourd'hui Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.  En dépit des tensions, l'exécutif américain est prêt à discuter "sans conditions préalables" de non-prolifération nucléaire avec la Russie et avec la Chine, tout en notant que Pékin "n'avait pas montré de volonté " de le faire jusqu'ici.

"NOMBREUSES DIFFICULTÉS" EMPÊCHENT LA TENUE DE POURPARLERS DE PAIX


De "nombreuses difficultés" empêchent en l'état la Russie et l'Ukraine d'entamer des pourparlers de paix, a estimé vendredi l'émissaire chinois pour l'Ukraine, de retour à Pékin après une tournée en Europe. 


"Toutes les parties soutiennent un règlement politique" du conflit, a assuré Li Hui, dont la tournée l'a notamment conduit à Kiev et à Moscou. "Les différentes parties font face actuellement à de nombreuses difficultés pour s'asseoir (à la même table) et engager des discussions", a-t-il déclaré à la presse, sans plus de précisions.


Mais, a-t-il ajouté, les belligérants "ne sont pas sans points de consensus". "Les deux parties n'ont pas complètement fermé la porte à des discussions de paix", a-t-il encore assuré.

DES SYSTÈMES ANTIAÉRIENS UKRAINIENS TOUCHÉS, SELON MOSCOU


L'armée russe affirme avoir "touché" des systèmes de défense antiaérienne lors des frappes nocturnes en Ukraine.

"VRAIE PAIX"


Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a justifié vendredi la poursuite du soutien massif des Occidentaux à l'Ukraine, estimant que renforcer le pays envahi par la Russie est un "prérequis" pour une "vraie paix" plutôt qu'un cessez-le-feu défavorable.


Au moment où émergent des appels à la négociation, le secrétaire d'Etat américain a retoqué l'idée d'un cessez-le-feu sur les positions actuelles du front, qui ne ferait que "consolider" le contrôle du président russe Vladimir Poutine et lui permettre de "réattaquer".

"ÉCHEC STRATÉGIQUE"


La guerre menée en Ukraine par le président russe Vladimir Poutine est un "échec stratégique" pour la Russie, a affirmé vendredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken à Helsinki.


"La guerre d'agression (de Poutine) a été un échec stratégique, diminuant considérablement la puissance militaire, économique et diplomatique de la Russie ainsi que son influence pour les années à venir", a-t-il dit dans ce discours prononcé chez le nouveau membre de l'Otan.

L'ÉPUISEMENT DES UKRAINIENS EN UNE SEULE PHOTO


Une photo a été abondamment relayée sur les réseaux sociaux par des comptes ukrainiens : celle d'un chat tigré, enroulé dans une couverture rose, sur le sol d'une station de métro de Kiev où son maître s'est précipité pour se protéger des attaques nocturnes contre la capitale ukrainienne. Avec son air renfrogné et son regard vert plein de lassitude, le chat Chloé incarne à la perfection l'état d'esprit des Ukrainiens, en particulier les habitants de Kiev, éreintés par des attaques nocturnes incessantes tout au long du mois de mai. C'est ce que se sont amusés à commenter plusieurs internautes, non sans amertume.


"Plutôt que mille mots", "son expression veut tout dire", a notamment écrit sur Twitter Anton Gerashchenko, conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien. 

DEUX CIVILS TUÉS DANS UNE RÉGION RUSSE FRONTALIÈRE


Deux civils ont été tués et deux blessés dans un bombardement ukrainien sur la région russe de Belgorod frontalière de l'Ukraine, a indiqué vendredi le gouverneur de ce territoire soumis à des frappes répétées ces derniers jours. "Des éclats d'obus ont touché des automobiles qui passaient. Dans l'une d'elles, deux femmes (...) sont décédées sur place de leurs blessures", a déclaré sur Telegram Viatcheslav Gladkov.


Il a affirmé que ces tirs avaient touché une route dans le village de Maslova Pristan situé à quelques kilomètres de la ville de Chebekino, frontalière de l'Ukraine et touchée par des tirs nourris cette semaine. "Dans une deuxième voiture, il y a eu deux blessés. Un homme blessé par des éclats à la poitrine et un deuxième blessé par des éclats aux membres inférieurs", a précisé Viatcheslav Gladkov, ajoutant qu'ils étaient hospitalisés dans un état grave.


Selon le gouverneur, d'autres localités dans la région ont été touchées par des tirs ukrainiens qui ont fait des dégâts matériels mais pas de victimes.

KIEV : TOUS LES MISSILES ET DRONES RUSSES INTERCEPTÉS, SELON L'UKRAINE


L'Ukraine a affirmé vendredi avoir intercepté "l'ensemble" des missiles et des drones russes qui ont visé dans la nuit Kiev, faisant au moins deux blessés, la sixième attaque en autant de jours sur la capitale. "L'ensemble des 15 missiles de croisière et les 21 drones d'attaque (russes) a été détruit par la défense aérienne", a salué sur le réseau social Telegram l'armée de l'Air ukrainienne.


Selon le chef de l'administration militaire locale, Serguïi Popko, la Russie a utilisé des missiles de type X-101/555 et des drones explosifs Shahed. "La terreur sur Kiev avec des attaques aériennes continue", a-t-il déploré sur Telegram.


"Au cours des six derniers jours, les (Russes) ont déjà effectué leur sixième frappe aérienne sur la ville", a-t-il fustigé alors que la capitale ukrainienne est de nouveau visée par l'armée russe après une accalmie ces derniers mois. Selon le parquet général ukrainien, qui a ouvert une enquête, "un enfant de 11 ans a été blessé (et) un homme de 68 ans hospitalisé" à la suite de cette "attaque massive". Des maisons et des voitures ont également été "endommagées", selon cette source.

PARIS DÉNONCE LES ATTAQUES SUR KIEV


Paris a condamné jeudi " les vagues de frappes russes de missiles, notamment des missiles balistiques Iskander, qui ont de nouveau visé Kiev", qui ont fait trois morts dont un enfant, selon la municipalité. "Ces frappes ont une nouvelle fois délibérément ciblé des objectifs civils, en violation flagrante du droit international humanitaire", a souligné le ministère des Affaires étrangères sur Twitter. "Les Ukrainiens ne se lassent pas de résister... ne nous lassons pas de condamner les frappes russes qui les visent", a ajouté la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna.


L'ambassadeur de France en Ukraine, Etienne de Poncins, a de son côté déploré une "nouvelle nuit, nouvelle mise sous abri et nouvelle attaque sur Kiev". D'après le maire Vitali Klitschko, la capitale ukrainienne a essuyé une "nouvelle vague de drones" dans la nuit. Le gouverneur de la région de Kiev, Ruslan Kravchenko, a indiqué de son côté qu'une attaque nocturne de missiles et de drones a blessé au moins deux personnes, dont un enfant, selon The Kyiv Independent.

"PETITE RÉVOLUTION"


L'élargissement de l'Union européenne à l'Ukraine et potentiellement à une dizaine de pays, est "une petite révolution", a estimé vendredi sur la radio Europe 1 la secrétaire d'État française chargée de l'Europe. "La question n'est pas si on doit élargir, ni quand. (..) La vraie question est comment", a déclaré Laurence Boone, de retour de Moldavie où elle a participé, aux côtés d'Emmanuel Macron, au sommet de la Communauté politique européenne qui réunit 47 pays. 


"Avec 10 pays sur liste d'attente, cela va être un gros choc pour l'Union européenne" qu'il va falloir "gérer", a-t-elle souligné. Car il ne s'agit pas seulement d'aider ces pays à faire les réformes nécessaires pour permettre leur adhésion, l'UE doit elle-même se préparer à leur arrivée. "Cela veut dire revisiter nos politiques, faire des changements sur les budgets, sur les institutions", a-t-elle détaillé, observant que cela allait être "le chantier de la décennie" à venir.

RETOUR SUR LES DERNIÈRES 24 HEURES DU CONFLIT


Kiev a de nouveau essuyé une "vague de drones" dans la nuit de jeudi à vendredi, selon son maire, sans faire de victimes toutefois. Des drones ukrainiens ont été abattus près de la commune russe de Koursk, proche de la frontière ukrainienne, d'après Moscou. Les autorités russes accusent aussi l'Ukraine d'avoir tenté d'"envahir" la région russe frontalière de Belgorod. 

"NOUVELLE VAGUE DE DRONES" SUR KIEV


Des drones ont à nouveau frappé Kiev tôt vendredi, sans faire de victimes, selon son maire Vitali Klitschko. "Explosions à Kiev, nouvelle vague de drones pendant une alerte aérienne dans tout le pays de 03h23 à 04h23 heure locale (2h23 à 3h23 en France), aucune victime n'a été signalée à ce stade", a annoncé Vitali Klitschko sur Telegram.


"Cette nuit, l'ennemi a utilisé 15 missiles de croisière (type à préciser) et 18 drones d'attaque iraniens "Shahed" pour des frappes - toutes ces cibles aériennes ont été détruites par nos défenseurs", a pour sa part déclaré vendredi l'armée ukrainienne dans un communiqué sur Facebook.


"Au cours de la journée écoulée, l'ennemi a lancé 12 frappes de missiles en utilisant dix missiles balistiques et de croisière de type "Iskander" sur Kiev (détruits par nos défenseurs) et deux missiles guidés antiaériens S-300 sur Kharkiv", a-t-elle précisé.

CÉRÉALES UKRAINIENNES


L'ONU est "inquiète" du "ralentissement" de la mise en œuvre de l'accord permettant l'exportation des céréales ukrainiennes via la mer Noire, a déclaré jeudi le porte-parole du secrétaire général, évoquant "le spectre de l'inflation des prix alimentaires".


L'accord crucial pour l'approvisionnement alimentaire mondial, signé en juillet 2022 par la Russie, l'Ukraine, la Turquie et les Nations unies, a été une nouvelle fois renouvelé en mai seulement pour deux mois, jusqu'au 17 juillet, alors que Moscou réclame des garanties sur un autre accord concernant ses exportations, notamment d'engrais.


"Nous sommes inquiets concernant la poursuite du ralentissement de la mise en œuvre de l'Initiative céréalière de la mer noire, observé en particulier en avril et en mai", a déclaré Stéphane Dujarric.

LA SUISSE REFUSE LE TRANSFERT D'ARMES FABRIQUÉES DANS LE PAYS


La chambre basse du Parlement suisse a rejeté jeudi une proposition qui visait à autoriser le transfert d'armements fabriqués en Suisse à l'Ukraine. Ce vote s'est déroulé le jour où le président de la Confédération Alain Berset rencontrait le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans le cadre du sommet de la Communauté politique européenne (CPE) en Moldavie. Les deux dirigeants ont notamment évoqué ce sujet.


Le Conseil national a voté contre cette proposition présentée par une commission parlementaire. Jean-Luc Addor, de l'Union démocratique du centre, parti populiste de droite - qui compte le plus de sièges au sein du Conseil national - a affirmé devant le Conseil qu'"accepter cette initiative signifie s'engager en faveur d'un des protagonistes (...) Donc violer la neutralité".


Historiquement, la Suisse, pays de 8,9 millions d'habitants, entretient une position de neutralité. Mais un débat sur ce sujet agite la Suisse depuis l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022. 

DRONES ABATTUS EN RUSSIE


Plusieurs drones ukrainiens ont été abattus par la défense aérienne russe près de Koursk, ville située à proximité de la frontière avec l'Ukraine, a annoncé tôt vendredi matin le gouverneur de la région. "Cette nuit, plusieurs drones ukrainiens ont été abattus par un système de défense aérienne près de Koursk", a déclaré Roman Starovoyt sur Telegram.


"Nous demandons aux habitants de Koursk de rester calmes, la ville est sous la protection fiable de notre armée", a ajouté le gouverneur. La région frontalière russe de Koursk a été, depuis le début de la guerre, régulièrement bombardée par les forces ukrainiennes.


Les autorités russes avaient affirmé la veille que les forces ukrainiennes avaient tenté d'"envahir" la région russe de Belgorod, à une centaine de kilomètres plus au sud, et procédé à des frappes nourries sur cette zone qui ont fait une dizaine de blessés.

BIENVENUE


Bonjour et bienvenue sur ce live consacré à l'actualité de la guerre en Ukraine. Retrouvez ici toutes les dernières informations sur le conflit.  

Le président Volodymyr Zelensky a exhorté jeudi les dirigeants européens à renforcer leur soutien à l'Ukraine, lors d'un sommet inédit en Moldavie, petit pays qui vit lui aussi dans la crainte d'une agression russe.

Près de 50 dirigeants européens se sont réunis à seulement 20 km de la frontière ukrainienne pour envoyer un message de soutien à ces deux anciennes républiques soviétiques, alors qu'une nouvelle attaque aérienne a frappé Kiev tôt jeudi matin, tuant au moins trois personnes dont un enfant.

Parallèlement, Moscou a affirmé que les forces ukrainiennes avaient tenté d'"envahir" la région russe de Belgorod et mené des frappes nourries qui ont fait onze blessés, notamment dans la ville frontalière de Chebekino. Le président ukrainien a profité de la tribune offerte par la deuxième réunion de la Communauté politique européenne (CPE) pour plaider avec force en faveur de l'adhésion de son pays à l'Otan et à l'UE. 

Les chefs de la diplomatie des pays de l'Alliance atlantique étaient par ailleurs rassemblés jeudi à Oslo pour discuter des réponses possibles à la demande d'adhésion de Kiev.


La rédaction de TF1info

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