La vigilance orange est maintenue ce week-end dans les Alpes-Maritimes.
Les départements du bassin méditerranéens vont connaître encore plusieurs nuits chaudes.
Pourquoi parle-t-on de "nuits tropicales" ?

C'est un peu le coup de grâce dès lors qu'on parle de canicule. Les nuits sont douces, voire chaudes, et le corps ne peut se refroidir pour se reposer complètement, ni se régénérer. C'est ce qui arrive plusieurs jours dans le sud-est de la France, et en particulier dans le département des Alpes-Maritimes, où la vigilance orange canicule est maintenue ce week-end.

Un épisode caniculaire "non exceptionnel, mais nécessitant une vigilance particulière notamment pour les personnes sensibles ou exposées du fait de sa durée pour les alpes maritimes", relève Météo-France, qui prévoit encore samedi 33 à 35 degrés sur une grande partie du littoral, et jusqu'à 38 degrés à l'intérieur des terres.

La barrière des 20 degrés

Dans tout le sud-est du pays, les nuits resteront particulièrement chaudes la semaine prochaine, souvent au-delà des 22 degrés. On parle alors de "nuits tropicales". 

"C'est une définition informelle, employée quand les températures minimales ne passent pas en dessous de 20 degrés au cours de la nuit", explique François Gourand, ingénieur-prévisionniste à Météo France, sur leur chaîne YouTube. "On reste à des valeurs de 20 degrés jusqu'au petit matin. Comme c'est des valeurs qu'on observe sous les tropiques, par abus de langage entre météorologues, on parle de nuit tropicale". 

"Sous nos latitudes, cela correspond à peu près au manque de fraîcheur nocturne qui mène à des températures caniculaires", conclut le météorologiste. 


La rédaction de TF1info

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