Papillomavirus : aucun nouveau risque détecté après la première phase de vaccination au collège

par T.A. avec AFP
Publié le 29 avril 2024 à 16h55

Source : JT 20h Semaine

La vaccination contre le papillomavirus a été généralisée dans les collèges depuis octobre dernier.
Selon les autorités, aucun nouveau risque lié à ce vaccin n'a été détecté depuis la mise en place de cette campagne.
Le papillomavirus est responsable de 6000 cancers chaque année.

Aucun nouveau risque détecté. L'Agence de sécurité du médicament (ANSM) n'a pas identifié de nouveau danger lié à l'administration du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) au collège. Depuis octobre dernier, cette vaccination est accessible gratuitement pour tous les élèves de 5ᵉ au sein des établissements scolaires publics et privés volontaires. Selon l'ANSM, seuls 46 cas d'effets indésirables ont été remarqués après une première dose d'anti-HPV. 

Des "effets post-vaccinaux connus et non graves"

Dans le détail, "il s’agit majoritairement d’effets post-vaccinaux connus et non graves", comme des réactions au site d’injection du vaccin (rougeurs, douleurs et/ou inflammation), des maux de tête, des sensations de vertige, des troubles gastro-intestinaux, de la fièvre ou de la fatigue. L'ANSM fait une surveillance renforcée des effets indésirables du vaccin utilisé, le Gardasil 9, depuis le début de la campagne au collège, en lien avec les centres régionaux de pharmacovigilance. Elle publiera un second rapport après l'administration des deuxièmes doses, dont la campagne est toujours en cours.

Lorsqu'il y en a eu, les effets indésirables sont souvent survenus chez des garçons. "Si les données de vaccination par sexe ne sont pas disponibles à ce jour, cela peut néanmoins témoigner d’une proportion plus grande des injections chez les garçons pendant la campagne", d'après le communiqué de l'autorité de santé. Il s'agirait alors d'une petite révolution, car les filles sont historiquement plus vaccinées contre cette maladie que les garçons. L'âge moyen de ces effets est de 12,3 ans. 

L'agence rappelle toutefois l’importance de la surveillance post-vaccination, notamment "pour prévenir des blessures suite à un malaise". Fin octobre, un collégien de Saint-Herblain (Loire-Atlantique) est décédé à cause d'une chute après une injection du vaccin. Depuis, les recommandations sanitaires ont évolué et conseillent désormais d'allonger ou d'asseoir au sol les élèves après la piqûre.


T.A. avec AFP

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